La Blue Odyssey Initiative est une association environnementale
dédiée à la protection des littoraux sous-marins.

Notre approche repose sur trois piliers :
Explorer : parcourir et documenter les littoraux sous-marins.
Comprendre : analyser la biodiversité et les pollutions.
Agir : sensibiliser, proposer des solutions, et mobiliser tous les publics.
En 2022 et 2023, nous avons exploré et commencé à comprendre, avec l’aide de nombreux partenaires, experts et personnalités, les problématiques de l’environnement sous-marin, grâce aux expéditions Blue Odyssey Sud et Blue Odyssey Corsica.
Le BAROMED rapport scientifique édité en 2023 avait mis en exergue les pollutions constatées sur les 3 dimensions du littoral, surface, sous-marine et terrestres.
En 2024, nous avons intégralement dédié notre action à la phase de transmission, de compréhension et d’action avec 3 axes :
• Intervention dans de nombreuses conférences
Développement du projet Pollusub, dispositif de collecte des déchets sous-marins qui fait l’objet du présent dossier
Développement du projet Blue AI, programme digital complet innovant utilisant les citoyens comme de véritables enquêteurs environnementaux pour constituer une base de données d’une richesse exceptionnelle boostée à l’IA

60

de l’oxygène est produit par l’océan

80

du carbone est pompé par l’océan

600

d’individus habitent sur les littoraux

+3

d’individus dépendent des Océans pour leur subsistance

La lutte contre la pollution plastique est devenue un enjeu majeur pour la santé de nos océans. On estime que 200 millions de tonnes de déchets y sont aujourd’hui présentes. Pourtant, la majorité de cette pollution ne flotte pas.

Le fameux « 7e continent » de plastique, bien qu’emblématique, ne représenterait en réalité que 800 000 tonnes. Alors où se cache le reste ?

Pour de nombreux scientifiques, la réponse est claire : au fond des eaux. Les images de l’IFREMER et d’autres instituts le confirment : d’immenses champs de macro-déchets tapissent les abysses. La pollution visible à la surface n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Si capter cette pollution dans les grands fonds est aujourd’hui techniquement irréaliste, il est en revanche pertinent de s’intéresser à ses zones d’origine et de transit, notamment sur le plancher des faibles profondeurs côtières.

Outre l’identification de premiers sites de concentration de macro déchets au milieu de certaines baies, il existe une voie de passage aisément accessible, non considéré, équipée de nombreux dispositifs pour limiter et capter le pollution de surface mais, pas encore, celle engendrée par le flux de déchets posés sur les fonds :

Les ports, zones de passages

Au-delà des fleuves et rivières — bien identifiés comme vecteurs de déchets — nos expéditions ont mis en évidence des flux de macro-déchets marins dans certaines baies, mais aussi un point de passage stratégique, accessible et encore non traité : les embouchures de ports.

Les ports sont des réceptacles naturels à déchets. Piétons, poubelles, vents, courants, navires : la concentration des sources y est considérable. Ce phénomène est documenté, et fait l’objet de nombreuses études sur la pollution marine d’origine portuaire. En France, de nombreux efforts ont été engagés : réglementation, éducation, labellisation (comme « Port Propre »). Le pays peut s’enorgueillir d’être à la pointe en matière de protection des bassins portuaires.

Mais un phénomène reste peu connu : l’effet « aspirateur à déchets » que produisent certains ports. Ceux-ci n’émettent pas seulement des déchets : ils attirent également ceux des zones environnantes. Ce comportement, observé à plusieurs reprises par des plongeurs et des spécialistes (notamment lors des expéditions Blue Odyssey Sud 2022 et Corsica 2023 à bord du Platypus), n’a jamais été formellement étudié. Pourtant, il mérite toute notre attention.

Un constat s’impose : aucun dispositif ne traite actuellement les déchets immergés et posés au fond, alors qu’on estime que 40 % des déchets coulent dès leur arrivée, et que jusqu’à 90 % finissent inévitablement au fond.

C’est de ce constat qu’est né PolluSub. Plutôt que d’attendre que les déchets se déposent en mer, PolluSub agit en amont, au point de passage. Il transforme les rivières, les baies ou les ports — déjà partiellement nettoyés en surface — en acteurs de dépollution sous-marine.

Le marché adressé sont les ports qui doivent se doter de dispositifs de protection environnementale de leurs ports. Le système serait complémentaire des systèmes existants qui traitent de la pollution flottante en s’attaquant à la pollution sous-marine.

On compte 1029 ports de plaisance en France dont 473 ports maritimes et 556 en zone fluviale ou lacustre.

Certains sont exposés aux phénomènes de pollution sous marine d’autres non, selon des phénomènes identifiés et qui restent à approfondir. Il existe un marché en plein essor pour dépolluer les ports et les solutions se développent dans le monde entier. Le besoin environnemental est là, la réglementation et le financement se structurent.

Télécharger la plaquette de présentation Pollusub (pdf)

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Un projet hors norme, porté depuis un constat : les datas sont le cœur de la compréhension des enjeux environnementaux. Et malgré tous les discours et initiatives, on manque de données complètes, globales, réactualisées et contextualisées.
C’est là qu’intervient le projet Blue AI, en partenariat avec la Fondation Hemera, Capgemini Invent, Albert School, l’agence Skappa, la Fondation de la Mer, le Jane Goodall Institute et Sorbonne Université.

Ce projet a pour objectif de concevoir l’outil digital environnemental ultime, mêlant action citoyenne et IA, pour ne servir qu’une seule cause : la protection de la nature.

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Une expédition missionnée par l’Agence de l’eau et le Fonds HLD pour la Méditerranée.

Cette année, c’est l’exploration de la Corse du Sud avec la Blue Odyssey Corsica qui a été réalisée, une odyssée partie d’Ajaccio le 3 juin pour longer le littoral jusqu’à Porto Vecchio le 12 juin et un retour sur Ajaccio le 24 juin.

Une mission confiée par l’Agence de l’eau, le Fonds HLD pour la Méditerranée et la Fondation de la Mer.

De nombreux partenaires associatifs, experts et scientifiques corses ont également accompagné l’expédition tels que Stareso, Mare Vivu, Mare Corsica

L’expédition a été lancée par un événement porté par la Mairie d’Ajaccio et le fonds HLD pour la Méditerranée : le “Festival de la Méditerranée”, les 1er et 2 juin à Ajaccio.

La Blue Odyssey Corsica a eu un triple objectif : une mission scientifique, une mission d’observation, et des opérations de sensibilisation auprès du grand public.

Bilan synthétique

La Blue Odyssey Corsica a eu pour objectif l’exploration et la compréhension des littoraux sous-marins de petite profondeur de moins de 15m en ciblant la pollution visuelle et l’état de la biodiversité marine.

Ainsi l’expédition dresse un bilan provisoire sur 3 sujets clés :

1| La faune : L’expédition a constaté peu de vie marine et notamment de poissons sur des fonds pourtant plutôt propices à la vie, mais néanmoins beaucoup de raies (24 observées) et de dauphins (5 rencontres, 15 observés)

2| La flore : la posidonie est victime d’arrachages par les ancrages en de trop nombreux endroits faute de sensibilisation et de solutions proposées aux plaisanciers, De plus, il semblerait qu’une algue filamenteuse se développe le long du littoral

3| La pollution par les macro déchets : peu de pollution aux profondeurs observées – ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de pollution – cependant un site de concentration par les macro déchets dans la baie de Santa Manza a été repéré

En amont de l’expédition, 28 sites d’exploration ont été répertoriés sur l’itinéraire afin d’orienter les recherches, nous aurons au final pu observé 22 sites et parcouru 57 km sous l’eau, 300 km parcours au total.

Village de la mer

Ce sont 5 villages de la mer qui auront été montés et plus de 400 enfants sensibilisés, pour qu’eux et le grand public puissent mieux comprendre les enjeux de la protection de la Méditerranée, connaître les bonnes pratiques, et rencontrer les acteurs et les solutions de la protection environnementale.

« Il est important de rappeler que la mer est belle et pourquoi il faut la protéger »
Jacques Rougerie, Mérien

C’est en suivant cet adage que nous avons montré les problèmes oui mais également la beauté des fonds marins de l’île de beauté et donner des messages d’espoir à travers les solutions mises en avant.

Nos Sponsors 

L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse est l’une des six agences françaises chargées de la lutte contre la pollution et de la protection des milieux aquatiques. Elle exerce ses missions sur le territoire du bassin versant du Rhône, des fleuves côtiers français se jetant dans la Méditerranée, et sur la Corse.
HLD pour la Méditerranée a pour vocation de participer au développement de solutions répondant aux menaces qui impactent l’ensemble du bassin méditerranéen sur le plan écologique. Pour ce faire nous mettons notre expertise et nos valeurs au profit de projets innovants, fédérateurs et solidaires.

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Blue Odyssey Sud est une expédition pour la préservation des littoraux sous-marins.

Une expédition environnementale pour lutter contre la pollution maritime des littoraux méditerranéens.

Du 7 au 28 juin 2022 (départ de Monaco, arrivée à Marseille), l’équipe et ses partenaires se sont donné pour objectif de montrer la fragilité des littoraux sous-marins menacés par la pollution en les explorant directement sous l’eau sur de grandes distances tout en rappelant à quel point la mer est belle : nous savions que nous découvririons des environnements dégradés mais avons également pu trouver des environnements préservés, voire restaurés, grâce aux dispositifs mis en place le long des littoraux.

Un bilan d’expédition encourageant

Le Platypus et son équipage auront parcouru 350km dont 56km sous l’eau, ramenant des informations sur 55 sites de plongée sous-marins pour une durée totale de plongée de 44 heures.

Après 3 semaines de navigation le long du littoral côtier de la région Sud, nous pouvons délivrer un premier constat: partout où l’humanité agit en faveur de l’environnement avec une approche pragmatique et utile, les résultats sont visibles. La pollution par les macrodéchets est visible (moins que ce que l’on pourrait imaginer cela dit), la posidonie en bel état, et la faune est revenue en de nombreux endroits.

L’éducation des populations, la sensibilisation des décideurs et la poursuite du développement de solutions techniques efficaces sont des priorités qui ont fait leurs preuves et qu’il convient de continuer à développer.
Nous espérons continuer la Blue Odyssey soit en reprenant le parcours déjà réalisé après la saison touristique soit en explorant de nouvelles zones en Méditerranée en 2023.

Ce nouveau projet de la Blue Odyssey Initiative porte le message environnemental des Voiles de Saint-Tropez en tenant de leurs valeurs: la convivialité, le goût de la compétition et de la fête, afin de faire concilier humain et environnement.

Elle est soutenue par Kresk4Oceans, le Fonds HLD pour la Méditerranée et la Fondation de la Mer et bénéficie des appuis de la Mairie de Saint Tropez ; plus particulièrement Madame le Maire Sylvie Siri et son adjoint Laurent Petit, la capitainerie du Port de Saint-Tropez, la Société Nautique de Saint-Tropez et le Magazine Turquoise.

L’édition préparatoire des Voiles Bleues s’est tenue du 28 Septembre au 8 Octobre 2022 au sein du Village des Voiles de Saint-Tropez. Nous avons notamment eu l’honneur de visionner le fabuleux film « Méditerranée, l’Odyssée pour la vie », d’échanger avec des personnalités engagées pour l’environnement telles que Stéphane Mifsud avec qui nous avons procédé à une opération de dépollution sous-marine, de sensibiliser de nombreuses classes du Golfe de Saint-Tropez venues spécialement au stand des Voiles Bleues, et entamer la rédaction d’une charte dont le but sera d’offrir des solutions de pratiques éco-responsables aux régatiers comme aux plaisanciers.

Bilan des Voiles Bleues 2022 (pdf)

Nos Partenaires

Blue Odyssey Initiative a bien conscience que la pollution maritime représente un problème planétaire complexe et considérable et qu’il ne pourra être résolu que par l’alliance de toutes les bonnes volontés. C’est pourquoi, l’équipe a embarqué à bord de cette expédition différents partenaires de tous bords, associatifs, institutionnels et privés ainsi que des personnalités, tous engagés dans cette cause.

Nos Ambassadeurs

Jacques Rougerie

Architecte Océanographe

« La Blue Odyssey Initiative est un hommage à la beauté de nos mers et océans qu’il convient de protéger. Le Platypus est un outil à la Jules Vernes qui peut y aider. »

Alban Michon

Explorateur

Passionné par les régions polaires et la plongée sous-marine, Alban Michon est un aventurier et explorateur français qui a pris part à des expéditions exceptionnelles.

Marc Van Peteghem

Architecte Naval

« Je crois beaucoup à ce concept et en tant qu’humain je pense qu’un outil qui permet de mieux comprendre les problématiques environnementales est une avancée intéressante. »

Stéphane Asikian

Président – Pollustock

Stéphane Asikian est président de Pollustock dont la mission principale est de lutter contre la pollution dans les milieux aquatiques.

Presse